Coopaname, c’est politique

Au delà du salariat : une mutuelle de travail associé

Créée en 2004, Coopaname rassemble à ce jour près de 850 personnes, artisans, free lance et prestataires de services, à divers stades de développement des activités économiques qu’elles animent, seules ou en groupes de coopération.

Les 10 ans de Coopaname

Coopaname, kezako ?

Coopaname est une coopérative ouvrière et œuvrière issue du mouvement des coopératives d’activités et d’emploi.
Multi-activité et ouverte, Coopaname propose à tout travailleur et toute travailleuse, qu’elle soit graphiste ou rempailleur de chaises, consultante ou e-commerçant, développeur informatique ou magicienne, d’intégrer librement la coopérative, d’y apporter son savoir-faire et d’y développer, de manière autonome, une activité économique qui lui permettra de s’y salarier et d’y bénéficier d’une protection sociale.
En d’autres termes, un cadre collectif où chercher ensemble les moyens de vivre décemment de ce qu’on aime et sait faire au rythme qui nous convient.

Rejeter l’entrepreneuriat individuel

Refusant l’idée que la coopérative serait un simple sas avant l’entreprise individuelle, Coopaname a vite adopté un positionnement critique de ce mode d’entrepreneuriat pour parvenir à un projet clair qui s’ancre profondément dans l’histoire de la coopération, assume sa dimension politique et sa démarche expérimentale.

Inventer un autre rapport au travail

Ensemble, coopanamiennes et coopanamiens construisent une entreprise commune, démocratique et exigeante, pour se donner davantage de protections collectives (droit du travail, formation professionnelle, mutualisation des risques, solidarités sociales) et de potentialités de coopération. Toutes choses qui leur permettent d’exercer leur(s) métier(s) dans de bonnes conditions économiques, sociales, éthiques.

Ni dépendants, ni indépendants, les coopérateurs et coopératrices inventent au quotidien un cadre original où le rapport au travail est fondé sur un lien social et non sur un lien de subordination ou un rapport commercial. Ce cadre trace les contours d’une nouvelle forme d’organisation : la « mutualité de travail ».

Ce qui nous intéresse, c’est le travail :

  • Comment permettre à chacun de vivre décemment de ce qu’il aime et sait faire au rythme qui lui convient ?
  • Comment redonner sens et noblesse au travail et surtout au métier ?

C’est la raison pour laquelle nous revendiquons pleinement le terme ouvrier caché derrière le O de notre Scop. Parce que, étymologiquement, l’ouvrier est celui qui “fait avec habileté un travail”, possède un savoir-faire et le met pleinement en œuvre.

Ce que nous voulons, c’est :

  • faire ce que l’on aime, au rythme choisi, avec qui on apprécie, dans un cadre mutualisé et solidaire ;
  • ne plus subir mais décider, en devenant associé de l’entreprise qui est notre outil de travail partagé.